samedi 30 octobre 2021

La Bataille des Croyances

A.Einstein a dit : « le point le plus important pour un être humain c’est de savoir si il croit que l’univers lui veut du bien ou que l’univers lui veut du mal »

Nos croyances sur nous-mêmes, sur les autres, et sur la façon dont fonctionne le monde guident toute notre vie.


Ce sont les croyances efficaces,  c’est à dire bien adaptées à notre environnement et à nos objectif de vie qui nous font réussir.

Ce sont les croyances inefficaces, appelées aussi limitantes, c’est à dire mal adaptées à notre environnement et à nos objectifs de vie qui nous font échouer. Tout est dans la croyance.


Quand on cherche une définition du mot croyance, on s’aperçoit que souvent, il est question de croyances religieuses. 

Mais les croyances, qu’elles soient religieuses ou pas, sont partout dans notre vie : « je crois qu’il va faire beau à Pâques, que la bourse va monter, que ma femme, ou mon mari, est fidèle, etc. ».

Il y a croyance lorsque je considère comme vraies des idées, des pensées, sur lesquelles je m’appuie pour me comporter, prendre des décisions ou ressentir des émotions, mais que je ne peux pas valider par des faits tangibles mesurables


Les croyances filtrent notre perception du monde. Ceux qui ne sont pas conscients que leurs croyances ne sont que des croyances, mais pas la réalité, ne croient pas ce qu'ils voient, mais ils voient ce qu'ils croient !

Bossuet disait : « Le plus grand dérèglement de l'esprit, c'est de croire les choses parce qu'on veut qu'elles soient, et non parce 

qu'on a vu qu'elles sont en effet. »

A une autre époque, Bouddha disait que c’est le voile de nos illusions qui nous empêche de d’être en contact avec la réalité de l’univers et qui nous rend malheureux.


Nos croyances, les illusions que nous avons sur les autres et sur le monde déforment la réalité. Elles filtrent, dans notre environnement et nos expériences, tout ce qui peut les renforcer, et refusent de voir ce qui les contredit.


Un de mes amis psychanalyste disait : « en matière de communication, je prends ce qui m’arrange, j’enlève ce qui me gène et je me débrouille avec ce qui reste pour avoir raison ! ».


Observez un débat politique. Aucun des protagoniste ne cherche vraiment à prendre en compte ce que dit l’autre. Chacun cherche à trouver la faille pour pouvoir montrer que c’est lui qui a raison et ainsi convaincre, espère t’il, un maximum d’électeurs. Pour cela les faits ont peu d’importance, chacun essaie de les utiliser à son profit, quitte à sérieusement les déformer et les trier.

D’ailleurs en ce domaine, nous avons remplacé le mot croyance, par le mot opinion, qui, il est vrai, a un sens un peu différent. 

L’opinion s’appuie en général sur des faits, parfois mesurables. Mais ces faits sont interprétés et utilisés dans l’argumentation des hommes politiques en fonction des croyances qui forment les valeurs et la culture de chaque parti. 

Certains vont voir dans le capitalisme un système qui facilite le progrès économique et social, d’autres y verront un système injuste, pourvoyeur de conflits. A partir de là, une grève, par exemple, sera vue comme bénéfique par les uns et catastrophique par les autres. 

Je peux aussi citer d’autres exemples comme la théorie du ruissellement, la libre concurrence ou la lutte des classes qui seront défendues par les uns ou combattues par les autres en fonction de leurs opinions, pardon, de leurs croyances et aussi, il faut bien le dire, souvent de leur situation sociale et de leurs intérêts financiers.


Dans un autre domaine, combien de personnes jouent aux loto, par exemple, en croyant qu’elles ont une chance de gagner le gros lot, alors qu’elles n’en ont pratiquement aucune. Statistiquement, nous avons plus de chance de prendre un pot de fleur sur la tête que de gagner au loto. Mais il suffit que de temps en temps leur billet soit remboursé ou qu’elles gagnent une somme minime pour qu’elles continuent à jouer en croyant qu’elles vont gagner le gros lot.

La plupart de nos décisions sont dictées par nos croyances et les émotions qu’elles génèrent.


Nos émotions sont liées à nos croyances et à la façon dont elles nous font interpréter les faits qui se déroulent devant nous. C’est l’interaction entre nos croyances et notre environnement qui nous rend heureux ou malheureux. Et c’est encore elles qui décident de la plupart de nos comportements.


Nos lectures, nos apprentissages et nos métiers dépendent en grande partie de nos croyances. Que je choisisse d’être militaire, curé de campagne ou chef d’entreprise, ce n’est pas par hasard. Notre environnement fabrique nos croyances et nos croyances dirigent notre vie.


Les principales croyances s’installent dans notre enfance, dans notre milieu familial. C’est la base de notre culture. 

Le plus souvent ceux qui naissent dans un pays musulman deviennent musulmans, ceux qui naissent dans un pays catholique deviennent catholiques et ceux qui naissent dans un pays orthodoxe deviennent …..Et nous observons la même chose pour ce qui concerne la politique.


Bien qu’il arrive assez souvent, que les adolescents rejettent les croyances de leurs parents et adoptent des croyances diamétralement opposées. Mais elles sont toujours liées à celles de leur enfance.


Nous avons tendance à nous regrouper avec des gens qui ont les mêmes croyances que nous, parce que nous avons le sentiment que plus nous sommes nombreux à avoir la même croyance, plus la croyance doit être vraie, ou, au minimum, moins elle a de chances d’être remise en question. 

Nous lisons les journaux, nous écoutons les radios, nous allons sur les sites qui ont les mêmes croyances que nous

En fait nous avons horreur que d'autres remettent en cause nos croyances, parce que cela remet en cause tout notre modèle du monde. En général, notre système de croyances est cohérent.

Et pour cette raison, certains sont prêts à se battre jusqu'à la mort, ou à jouer les kamikazes, juste pour tenter d’imposer leur modèle du monde, c’est à dire leurs croyances, aux autres.


Les sectes et les organisations qui souhaitent renforcer les croyances de leurs membres utilisent différents moyens. L'expérience, l'action, sont des moyens bien connu pour renforcer les croyances. Les rituels, les prières, les manifestations renforcent la cohésion du groupe et l'adhésion aux croyances communes.

Les mensonges sont bien plus faciles à établir que la vérité, puisque eux ne s’appuient pas sur des faits et que, du coup, toutes les extravagances sont possibles. Il est plus facile de faire rêver les foules avec des mensonges que de de les convaincre des sacrifices qu’exige souvent la réalité du moment. 

C’est là la grande force des sectes, des populistes et autres complotistes.


Mais il est vrai, aussi que certaines croyances construisent le futur. Si Kennedy n’avait pas cru qu’il était possible d’aller sur la lune, personne n’y serait peut être allé, ou beaucoup plus tard.

Les croyances nous aident à construire le futur, pour le meilleur, comme pour le pire. Toutes les grandes découvertes ont été faites par des chercheurs, parfois sur la base de faits, Newton et sa pomme, parfois simplement parce qu’un chercheur croyait que c’était possible. Clément Adler ou Santos Dumont avaient une foi inébranlable dans le plus lourd que l’air, pour développer le transport aérien. Les pionniers de l’aviation ont travaillé pendant des années sans résultats et ils ont souvent perdu la vie parce qu’ils croyaient que c’était possible.


Est ce que, pour autant, le développement de la science aujourd’hui, qui, elle, s’appuie sur des faits, peut faire reculer les croyances toxiques.

Le développement du populisme, et des théories du complot, semblent démontrer le contraire. L’être humain a besoin de plus de merveilleux que l’univers peut lui en offrir ! 

Pourtant l’univers que nous sommes en train de découvrir, dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit à de quoi nous faire rêver !


Dans le Pèlerin de Compostelle, Paulo Coelho, raconte l’histoire d’un pèlerin qui fait le chemin de Compostelle accompagné par son maitre spirituel. 

Un soir, dans un village espagnol, il y a un mariage, avec beaucoup de monde et le pèlerin s’assoie sur un banc, à coté d’un vieux marchand de pop-corn. Or à cette époque, en Espagne, il y avait eu un conflit profond entre les républicains et les fascistes. Le vieux marchand était un chaud partisans de Franco et le pèlerin, lui, était républicain. Le pèlerin essaie de convaincre le marchand avec ses arguments de républicain et le marchand fini par se mettre en colère en citant tout le bien que lui avait apporté Franco et tout le mal que lui avait apporté le gouvernement socialiste.

Lorsqu’il retrouve son maitre et qu’il lui raconte sa discussion avec le marchand, le maitre lui dis : « je ne savais pas que tu étais fasciste ». Le pèlerin surpris répond: « mais pas du tout, au contraire, j’ai essayé de le convaincre d’être républicain ». Et le maître lui répond : « tu l’as aidé à se convaincre que le régime de Franco était le meilleur. Avant il ne savait peut être pas pourquoi il était franquiste, maintenant, il le sait ».


L’argumentation est rarement un bon moyen pour convaincre ceux qui ont des croyances différentes des nôtres. Les croyances pratiquent l’auto défense. Plus elles se sentent attaquées, plus elles se défendent et se renforcent


Les croyances sont la base du pouvoir et de notre société.

Les religions valorisent ceux qui croient sans savoir. C’est la base de  leur pouvoir. Une fois que nous avons accepté ce mode de fonctionnement, il n’y a plus de limites. 

Certains croient vraiment que s’ils se sacrifient dans un attentat, il deviendront « martyr » et lorsqu’ils seront au paradis, ils auront une foule de jeunes vierges et des rivières de miel.


La politique fonctionne un peu sur le même  principe. Un de nos anciens président disait ; « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». 


Un certain nombre de chercheurs en psychologie et en psychothérapie se sont penché sur « comment faire évoluer les croyances ? ».


Carl Rogers, par exemple, a travaillé sur les notions d’écoute et d’empathie. Quand nous écoutons quelqu’un en profondeur, sans aucun jugement, en cherchant vraiment à comprendre la personne, en étant prêt à remettre en question nos propres croyances, il s’établit un lien de confiance profond et il devient alors plus facile de faire évoluer les croyances. L’exemplarité et la confiance sont 2 éléments de base pour faire évoluer les croyances.


Les développeurs de la Programmation Neuro linguistique ou PNL ont créé plusieurs autres outils.

Une métaphore est une histoire qui transporte un comportement indésirable, bien sûr déclenché par une croyance limitante, dans un autre contexte. Par exemple, on pourra raconter à un homme ou une femme trop possessif avec son conjoint, l’histoire d’un de nos amis qui avait un chat qu’il adorait. Il l’adorait tant qu’il ne voulait pas qu’il sorte. L’histoire raconte toutes les tentatives du chat pour pouvoir sortir et être libre et la façon dont son maître, à chaque fois l’en empêchait, de façon de plus en plus violente. Et le chat fini par mourir et le maitre fini par comprendre que posséder, ce n’est pas aimer. Une métaphore évite de brusquer la personne et contourne le mécanisme d’autodéfense des croyances


Un autre moyen d’installer une nouvelle croyance chez un être humain est de lui faire faire une « Expérience de Référence Irrésistible » :

Une Expérience de référence irrésistible doit répondre à plusieurs critères. 

  1. Elle doit répondre à un besoin insatisfait, apporter à la personne une réponse ou quelque chose qu’elle a envie de trouver.
  2. Elle doit être étayée par un minimum de « preuves », de préférence du vécu.
  3. Elle doit être partagée par d’autres personnes et plus il y en a, mieux c’est.
  4. Et j’ajouterais qu’il doit y avoir un choc, un « bon sang, mais c’est bien sûr ! ».

Par exemple, lorsque j’ai fait ma propre formation en PNL et que j’étais à cette époque un consultant très timide, le formateur m’avait envoyé dans la rue, avec quelques autres participants, avec la consigne d’aborder les passants en leur posant la question : « qu’est ce que vous pensez des gens qui vous abordent dans la rue sans raison ? ». 

J’ai eu la plus grande peur de ma vie, mais j’ai été très étonné de constater que la plupart des personnes interrogées semblaient plutôt heureuses que je leur adresse la parole et réagissaient de façon amicale.


Je pourrait citer aussi Marchal Rosenberg qui a développé la Communication Non violente. Sa méthode consiste à s’appuyer sur les faits vécus, puis à faire émerger les émotions qui ont été créées par ces fait pour enfin aider la personne à clarifier ses besoins pour changer de comportement et de croyance. Je recommande son livre « Les mots sont des fenêtres »



Pour résumer :


  1. Comme les poissons dans l’eau, nous vivons dans un monde de croyances vraies ou fausses, utiles ou limitantes, qui influencent toute notre vie.
  2. Il est souvent plus facile d’adopter des croyances fausses parce qu’elles sont invérifiables et nous permettent de rêver. Alors que chercher la vérité demande un travail constant et beaucoup de vigilance.
  3. Il est très difficile de faire volontairement évoluer les croyances, en particulier en utilisant l’argumentation
  4. Les autres moyens sont le questionnement, l’écoute, l’empathie, l’exemplarité, les expériences de référence, les métaphores, les faits, les émotions, la prise en compte des besoins de la personne, enfin et surtout la transparence et la confiance entre les êtres humains

mardi 23 février 2021

Télétravail et Bien Etre


 Le lien vers ma dernière conférence en ligne sur le thème "#Télétravail et Bien Etre en Entreprise", organisée par le Comité d'expansion Economique du Val d'Oise :

https://vivam-coaching.fr/wp-content/uploads/2021/02/Conférence-022021-copie.mov


lundi 2 novembre 2020

 Mon dernier article paru sur le Journal du Net "Une Contradiction Sociale" :

https://www.journaldunet.com/management/direction-generale/1494423-une-contradiction-sociale/



mercredi 8 janvier 2020

Faire ce que je n'aurais jamais imaginé être capable de faire !

Je viens de terminer une mission et mon client, que j'ai coaché pendant 6 mois, m'a dit, en guise de conclusion : "Je me suis aperçu que je suis capable de faire des choses que je n'aurais jamais imaginé être capable de faire !".

En 6 mois, il a transformé un ensemble de collaborateurs démotivés, irresponsables et souvent peu compétents, en une équipe engagée et compétente. Les résultats, en terme de qualité et de productivité, sont déjà mesurables et importants.

Pour un coach, c'est un des plus beau compliments qu'un client puisse lui faire.
Le rôle du coach n'est pas de donner des conseils mais d'écouter en profondeur pour aider son client à découvrir ses propres ressources et à les mettre en oeuvre. 

samedi 6 janvier 2018

Mission et Raison d'Etre

La Mission est la raison d’être de l’entreprise : « qu’est ce qu’elle apporte de plus dans le monde, pourquoi existe t’elle ? »
Cela peut sembler évident à certains : gagner un maximum d’argent !
L’argent est fondamental dans la vie d’une entreprise, comme respirer est fondamental pour un être humain, il y a l’inspir et l’expir.

De la même façon dans une entreprise, pour schématiser, il y a l’argent qui rentre et l’argent qui sort, le chiffre d’affaire et les dépenses, les deux devant s’équilibrer avec un petit avantage au chiffre d’affaire. 
C’est la respiration de l’entreprise, mais ce n’est pas sa raison d’être.

La mission, la raison d’être de l’entreprise est quelque chose de beaucoup plus profond, c’est ce qui donne du sens au travail de chacun de vos collaborateurs. C’est aussi ce qui va fidéliser durablement vos clients.

C’est un peu comme si vous aviez un magnifique voilier, pour qu’il navigue, il faut du vent et un peu de fioul. 
Mais si vous voulez embarquer des amis et qu’ils vous suivent, il faut définir un but. Cela peut être de gagner une régate, d’aller à Santorin ou de faire le tour du monde, peu importe. Ce qui est important c’est que ce but vous tienne à coeur et que tous vos amis aient vraiment envie de l’atteindre avec vous.

Si vous vous contentez de faire des ronds dans l’eau devant le port, tous le monde va rapidement se lasser et avoir envie de retourner au port pour boire un verre.

Mais si tout le monde à vraiment envie d’aller à Santorin, chacun fera de son mieux pour y arriver. Le cap sera tenu, les voiles bordées et peut être que même la vaisselle sera faite !

Ce n’est pas la même chose dans une entreprise de dire : « Nous travaillons pour atteindre le chiffre d’affaire » ou « Nous travaillons pour rendre la vie agréable à nos clients » ou bien encore « Nous travaillons pour changer le monde ».

Atteindre le chiffre d’affaire est vital pour l’entreprise, comme respirer pour un être humain, mais participer à une aventure qui va changer le monde, comme Apple à ses débuts, cela donne des ailes, de la cohésion dans les équipes et un engagement profond dans la réussite de l’entreprise.

Le chef d’entreprise, et cela se comprend, est souvent focalisé sur le chiffre d’affaire, mais ce n’est pas ce qui motive ses salariés, ni ses clients.


Si vous ne l’avez pas déjà fait, prenez le temps de clarifier la mission de votre entreprise, qu’est ce que vous voulez apporter dans le monde et diffusez la auprès de vos salarié et de vos clients.

vendredi 1 décembre 2017

Managers, et si vous osiez la Bienveillance ?

« Pain and Gain ! » Le stress a longtemps été le marqueur des gagnants, de ceux qui travaillent beaucoup et qui réussissent. Il aident ceux qui le veulent à réussir, mais d’une façon individuelle et rarement dans la durée.

Le stress nous pousse à agir vite, à faire beaucoup, mais il est aussi la source de beaucoup de maux : erreurs dues à la précipitation, conflits générateurs de perte de temps et d’énergies, burnout, mal de dos, absentéisme, …..
Le stress nous pousse aussi à considérer l’autre, non plus comme un être humain, mais comme une machine à notre service. Cela se voit dans les entreprises où, sous l’effet du stress, apparaissent des conflits stériles et destructeurs. On le voit aussi dans les embouteillages. Il suffit d’un conducteur stressé qui klaxonne, talonne ou insulte les autres, pour en stresser un certain nombre autour de lui. Il ne voit plus des êtres humains autour de lui, mais des voitures qui le gênent, qui le ralentissent et l’empêchent de rouler aussi vite qu’il le souhaite.

Le stress est un toxique mortel pour l’intelligence collective. Il peut aider des individus à réussir, mais il détruit l’intelligence des équipes.
Travailler dans une ambiance stressante génère de l’agressivité, limite les capacités de réflexion, de créativité, d’écoute et d’attention à l’autre. 
Le stress est contagieux.

Quand l’ambiance est stressante, surtout si cela vient des dirigeants, nous perdons une part de notre humanité, nous ne supportons plus le moindre retard, ou la moindre erreur de nos collègues. Nous ne supportons plus nos collègues, sauf quand nous avons besoin d’eux. Nous perdons notre bienveillance. 
Le stress tue la bienveillance.


La bienveillance est à la mode. Mais au delà de la mode, la bienveillance est une attitude qui nous aide, les uns et les autres, à mieux travailler ensemble, à être plus créatif, plus productif, plus collaboratif. Etre bienveillant, ce n’est pas dire oui à tout, ni se laisser marcher dessus. C’est avoir du respect pour les autres, de l’empathie et avoir pour objectif le bien commun, la réussite de tous.

La bienveillance génère de la confiance, facilite les échanges vrais et profonds, aide à résoudre les difficultés, à dépasser les échecs éventuels et elle apporte le plaisir de travailler ensemble. 

Une équipe bienveillante, où chacun se respecte, s’écoute, cherche à comprendre les difficultés de l’autre, construit à partir des idées venues des autres, du groupe, fait ce qu’il a dit et dit ce qu’il va faire, est capable de réaliser des miracles. 
La bienveillance génère la bienveillance.

Aujourd’hui, beaucoup de grandes entreprises viennent chercher des idées, mais aussi essaient de s’inspirer du mode de fonctionnement des Stars-Up, lesquelles sont souvent constituées d’une bande de copains qui s’amusent à travailler. Et qui obtiennent des résultats extraordinaire. Dans une ambiance bienveillante, la peur disparait, le travail devient très souvent un plaisir, le temps et l’énergie ne se comptent plus. 
La bienveillance est contagieuse. C’est la base de l’intelligence collective.

Notre monde est de plus en plus complexe. Le fonctionnement harmonieux des équipes devient une nécessité pour se démarquer et réussir. 
La bienveillance devient un atout stratégique.

Or la bienveillance, cela s’apprend, cela s’enseigne. Il est plus facile d’apprendre à devenir bienveillant qu’autoritaire.
De plus, la bienveillance a un bénéfice caché : elle rend heureux ceux qui la pratique. Les chercheurs ont découvert que lorsque nous étions bienveillant, notre cerveau sécrétait de la dopamine. La dopamine est un neuro-transmetteur du plaisir et de l’activité. 
Elle nous protège de la maladie de Parkinson.


Le stress est très rapidement contagieux. La bienveillance aussi est contagieuse, mais cela prend plus de temps.
La bienveillance est un puissant antidote au stress et à ses conséquences. Elle améliore la créativité, l’intelligence collective et la productivité.



Lien vers le JdN : Georges Olivier Carre