« Pain and Gain ! » Le stress a longtemps été le marqueur des gagnants, de ceux qui travaillent beaucoup et qui réussissent. Il aident ceux qui le veulent à réussir, mais d’une façon individuelle et rarement dans la durée.
Le stress nous pousse à agir vite, à faire beaucoup, mais il est aussi la source de beaucoup de maux : erreurs dues à la précipitation, conflits générateurs de perte de temps et d’énergies, burnout, mal de dos, absentéisme, …..
Le stress nous pousse aussi à considérer l’autre, non plus comme un être humain, mais comme une machine à notre service. Cela se voit dans les entreprises où, sous l’effet du stress, apparaissent des conflits stériles et destructeurs. On le voit aussi dans les embouteillages. Il suffit d’un conducteur stressé qui klaxonne, talonne ou insulte les autres, pour en stresser un certain nombre autour de lui. Il ne voit plus des êtres humains autour de lui, mais des voitures qui le gênent, qui le ralentissent et l’empêchent de rouler aussi vite qu’il le souhaite.
Le stress est un toxique mortel pour l’intelligence collective. Il peut aider des individus à réussir, mais il détruit l’intelligence des équipes.
Travailler dans une ambiance stressante génère de l’agressivité, limite les capacités de réflexion, de créativité, d’écoute et d’attention à l’autre.
Le stress est contagieux.
Quand l’ambiance est stressante, surtout si cela vient des dirigeants, nous perdons une part de notre humanité, nous ne supportons plus le moindre retard, ou la moindre erreur de nos collègues. Nous ne supportons plus nos collègues, sauf quand nous avons besoin d’eux. Nous perdons notre bienveillance.
Le stress tue la bienveillance.
La bienveillance est à la mode. Mais au delà de la mode, la bienveillance est une attitude qui nous aide, les uns et les autres, à mieux travailler ensemble, à être plus créatif, plus productif, plus collaboratif. Etre bienveillant, ce n’est pas dire oui à tout, ni se laisser marcher dessus. C’est avoir du respect pour les autres, de l’empathie et avoir pour objectif le bien commun, la réussite de tous.
La bienveillance génère de la confiance, facilite les échanges vrais et profonds, aide à résoudre les difficultés, à dépasser les échecs éventuels et elle apporte le plaisir de travailler ensemble.
Une équipe bienveillante, où chacun se respecte, s’écoute, cherche à comprendre les difficultés de l’autre, construit à partir des idées venues des autres, du groupe, fait ce qu’il a dit et dit ce qu’il va faire, est capable de réaliser des miracles.
La bienveillance génère la bienveillance.
Aujourd’hui, beaucoup de grandes entreprises viennent chercher des idées, mais aussi essaient de s’inspirer du mode de fonctionnement des Stars-Up, lesquelles sont souvent constituées d’une bande de copains qui s’amusent à travailler. Et qui obtiennent des résultats extraordinaire. Dans une ambiance bienveillante, la peur disparait, le travail devient très souvent un plaisir, le temps et l’énergie ne se comptent plus.
La bienveillance est contagieuse. C’est la base de l’intelligence collective.
Notre monde est de plus en plus complexe. Le fonctionnement harmonieux des équipes devient une nécessité pour se démarquer et réussir.
La bienveillance devient un atout stratégique.
Or la bienveillance, cela s’apprend, cela s’enseigne. Il est plus facile d’apprendre à devenir bienveillant qu’autoritaire.
De plus, la bienveillance a un bénéfice caché : elle rend heureux ceux qui la pratique. Les chercheurs ont découvert que lorsque nous étions bienveillant, notre cerveau sécrétait de la dopamine. La dopamine est un neuro-transmetteur du plaisir et de l’activité.
Elle nous protège de la maladie de Parkinson.
Le stress est très rapidement contagieux. La bienveillance aussi est contagieuse, mais cela prend plus de temps.
La bienveillance est un puissant antidote au stress et à ses conséquences. Elle améliore la créativité, l’intelligence collective et la productivité.
Lien vers le JdN : Georges Olivier Carre
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