http://www.journaldunet.com/management/expert/63257/comment-instaurer-la-confiance-dans-l-entreprise.shtml
La démocratie a remplacé la royauté et la plupart des systèmes autoritaires parce qu'elle était plus efficace pour apporter du bonheur et des richesses à ses citoyens.
Elle crée donc plus de motivation et de puissance
militaire. C’est, pour le moment, le système politique le plus concurrentiel.
Aujourd'hui, les systèmes basés sur la confiance et
l’implication des salariés vont remplacer les vieux systèmes autoritaires tout
simplement parce que la confiance apporte plus d'efficacité, plus de bien-être
et plus de richesse à ceux qui la pratiquent, dirigeants et salariés. Et rend
ainsi les entreprises plus concurrentielles.
Les chefs d’entreprise et les grands sportifs savent que
la prise de risque est plus efficace que l’attentisme et la sécurité. Faire confiance, c’est prendre
des risques. Risque d’être trahi, mais aussi risque de voir l’énergie,
l’implication et la créativité décuplées.
La confiance est plus efficace que la surveillance et le
contrôle.
La confiance génère la confiance, la méfiance génère la
méfiance et la trahison. Celui qui ne fait pas confiance, n’est pas digne de
confiance à priori. Souvent, les systèmes de contrôle génèrent, eux-mêmes, les
envies de détournement et de trahison.
La transition est difficile. La méfiance crée la méfiance et
le gout de la transgression. Passer d’une culture de la méfiance à une culture
de la confiance est un exercice délicat qui prend du temps. Les débuts peuvent
être décevants pour celui qui fait confiance.
Pour installer la confiance, le premier pas est de clarifier
les règles de fonctionnement commune, les missions, les responsabilités, les
objectifs, les valeurs, … , et de rendre l’implicite, explicite.
Puis d’associer chacun au mode de fonctionnement de la
partie de l’organisation qui le concerne directement. De donner du pouvoir aux
salariés et de libérer leur créativité et leur intelligence.
Enfin de créer un état d’esprit collaboratif entre toutes
les parties de l’entreprise.
Tous les salariés ne sont pas aptes à entrer directement
dans ce mode de fonctionnement. Certains ne le seront jamais pour des raisons
psychologiques ou de vieilles habitudes trop bien ancrées. Mais la plupart
d’entre eux, surtout les jeunes, finissent par adopter ce mode de
fonctionnement et par s’y impliquer avec bonheur.
Enfin, pour les dirigeants « Dire ce que je fais et
faire ce que je dis » est fondamental.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires :