mercredi 6 janvier 2016

La Révolution de la Confiance

Publié dans le Journal du Net :
 http://www.journaldunet.com/management/expert/63257/comment-instaurer-la-confiance-dans-l-entreprise.shtml

La démocratie a remplacé la royauté et la plupart des systèmes autoritaires parce qu'elle était plus efficace pour apporter du bonheur et des richesses à ses citoyens.

Elle crée donc plus de motivation et de puissance militaire. C’est, pour le moment, le système politique le plus concurrentiel.

Aujourd'hui, les systèmes basés sur la confiance et l’implication des salariés vont remplacer les vieux systèmes autoritaires tout simplement parce que la confiance apporte plus d'efficacité, plus de bien-être et plus de richesse à ceux qui la pratiquent, dirigeants et salariés. Et rend ainsi les entreprises plus concurrentielles.

Les chefs d’entreprise et les grands sportifs savent que la prise de risque est plus efficace que l’attentisme et  la sécurité. Faire confiance, c’est prendre des risques. Risque d’être trahi, mais aussi risque de voir l’énergie, l’implication et la créativité décuplées.
La confiance est plus efficace que la surveillance et le contrôle.
La confiance génère la confiance, la méfiance génère la méfiance et la trahison. Celui qui ne fait pas confiance, n’est pas digne de confiance à priori. Souvent, les systèmes de contrôle génèrent, eux-mêmes, les envies de détournement et de trahison.

La transition est difficile. La méfiance crée la méfiance et le gout de la transgression. Passer d’une culture de la méfiance à une culture de la confiance est un exercice délicat qui prend du temps. Les débuts peuvent être décevants pour celui qui fait confiance.

Pour installer la confiance, le premier pas est de clarifier les règles de fonctionnement commune, les missions, les responsabilités, les objectifs, les valeurs, … , et de rendre l’implicite, explicite.
Puis d’associer chacun au mode de fonctionnement de la partie de l’organisation qui le concerne directement. De donner du pouvoir aux salariés et de libérer leur créativité et leur intelligence.
Enfin de créer un état d’esprit collaboratif entre toutes les parties de l’entreprise.

Tous les salariés ne sont pas aptes à entrer directement dans ce mode de fonctionnement. Certains ne le seront jamais pour des raisons psychologiques ou de vieilles habitudes trop bien ancrées. Mais la plupart d’entre eux, surtout les jeunes, finissent par adopter ce mode de fonctionnement et par s’y impliquer avec bonheur.
Enfin, pour les dirigeants « Dire ce que je fais et faire ce que je dis » est fondamental.

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